Mesures indispensables de précaution en raison du risque de grippe aviaire...

Les vêtements « pied de poule » ou « pied de coq » sont désormais interdits pour une durée indéterminée.

De même, pour éviter toute mise en quarantaine, il est souhaitable de ne plus appeler ses proches « ma poule » « ma poulette »ou « mon poussin », « mon canard », « mon petit oiseau des îles », « mon petit oiseau de paradis », « ma colombe » ou de « roucouler » avec votre « petite caille ».

Ne traitez plus ceux qui vous agacent de « petite dinde », « jeune coq », « oie blanche », « drôle d’oiseau », « perruche » et « perroquet », ni de « chapon » ou de « grue », ni ceux qui se font avoir de « pigeon » ou de « dindon de la farce », ni les étourdis « d’étourneaux » ou de « tête de linotte ».

Les coiffures en « crête de coq » sont interdites, de même que les teintures « aile de corbeau », et vous ne devez plus « vous pavaner comme un paon » ni faire la « bouche en cul de poule ».

Vous ne devrez pas « monter sur vos ergots » ni vous « prendre le bec » avec les autres, comme il est interdit de « se voler dans les plumes ».

Il n’est pas non plus conseillé de jeter des œufs à ceux qui chantent faux, d’applaudir celles qui « chantent comme un rossignol » ou de vous montrer « gai comme un pinson ».

Ceux qui voudront crier victoire sont priés de ne plus pousser de « cocorico ».

Les « poulets » resteront dans leurs casernes et leurs commissariats et n’essaieront pas d’attraper les « pies voleuses ».

Les « crânes d’œuf » sont assignés à résidence dans leurs bureaux climatisés.

Par mesure de précaution, les autres « noms d’oiseaux » sont également prohibés.

Bien que le « coucou » ne soit pas un oiseau migrateur, vous êtes priés de ne plus utiliser ce mot pour vous saluer.

Il est également interdit de « chercher l’oiseau rare ».

Et si la température descend trop, couvrez-vous pour éviter d’attraper la « chair de poule » et évitez aussi d’avoir un « appétit d’oiseau » mesdames.

Mais rien ne vous interdit de prendre votre « plume » pour compléter cet avis à la population et de le faire suivre, sans faire appel aux « pigeons voyageurs », à tous vos amis !