Un rhume ?
J’en souffre de temps en temps, comme tout le monde... certains plus, d’autres moins...

On se demande toujours : pourquoi moi ?
Ou encore comment est-ce arrivé ? Quelle est donc la cause de l’effet voix nasillarde ( ou de canard ) et les monceaux de mouchoirs en papier qui en résulte ...

Loin de toutes les explication pseudo scientifiques de nos chers médecins, j’avais, dans ma prime jeunesse, lu un tome de la série « Fantomette » ( si, rappellez-vous, c’était la bibliothèque rose , un peu comme « Les 6 compagnons de la croix rousse » ou « Michel » , ou encore « Le club des cinq »... ).

Et là, Fantomette disait à une jeune fille surnomée Ficelle que l’on s’enrhumait si on mettait les pieds dans de l’eau froide...

La question qui nous préoccupe donc aujourd’hui est :

Pourquoi est-ce que je m’enrhume quand j’ai les pieds mouillés ?

Réponse I

L’allégorie du pied mouillé est une notion intéressante quoique embarassante !
Cela n’explique rien ... sinon que les pieds sont des êtres extrêmement fragiles.
C’est une véritable aporie. Il faudrait approfondir le débat par : “si quand on a les pieds mouillés on attrape un rhume, pourquoi n’attrape-t-on pas une mémorable pneumonie lorsque l’on se baigne ?

Réponse II

Bon, ce problème est en réalité très simple : il suffit de poser les bonnes hypothèses dès le départ.
Partons d’un postulat de départ simple :
- Mes pieds sont secs
- Je ne suis pas enrhumé
- Une bassine d’eau glaçée vient à passer

  • Première hypothèse
    Je suis un être faible, je ne peux résister à mettre mes pieds dans la bassine, juste pour voir ce que ça fait.

    Et c’est à ce niveau qu’est la subtilité.
    En entrant dans le champ magnétique de la bassine, je crée une dépression qui va entraîner un vortex pandimensionnel.
    La chaleur humaine transforme la dépression en un ouragan qui pénètre par mes oreilles et entre dans mon nez par les sinus.
    Mes poils de nez sont titillés et j’éternue.
    Le souffle chaud provoqué, crée, à son tour, une dépression, mais de température différente, qui va donc être confrontée à ma première dépression.
    Des éclairs sont alors visibles pendant une fraction de seconde.
    Cet éclair m’éblouit et je ferme les yeux.
    A ce moment précis je me retrouve dans une position cruciale de notre expérience : j’ai donc les yeux fermés, les pieds dans l’eau et les mains devant le nez en fronçant les sourcils.
    Je suis dans une position parfaite, ergonomiquement parlant, pour que les deux dépressions puissent m’envahir en entrant par les pores des doigts de pieds et puissent véhiculer ainsi les molécules de rhume jusqu’à mon nez.
    Me voilà enrhumé.
    Snifff...
  • Deuxième Hypothèse
    Je suis un être fort, je passe à côté et puis c’est tout !
    On va pas se faire emmerder par des bassines balladeuses !

Réponse III

Si les bassines sont baladeuses, faut-il ouvrir le débat aux mains ?

P.-S.

Inspiré par une lecture de Valdombre, Jason et Sylviane en 2001...