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Après avoir expérimenté pas mal d’astuces, de trucs, de recommandations diverses, d’avis d’amis, etc. je vous livre en sept chapitres une méthodologie fiable et éprouvée par mes soins.

 La méthode « 3 bacs et 1 grand sac »

Tout ce qui est laid ou inutile ne mérite pas d’être gardé.

Pour aller plus vite : trouvez trois bacs (ou caisses ou encore cartons) et un sac poubelle (grand !).
Prenez les objets un par un.
Mettez-les soit dans la caisse « à ranger ici » soit dans la caisse « à ranger ailleurs », soit dans la caisse « à donner/à vendre », soit à la poubelle.
Nul besoin d’y passer la journée si vous détestez cet exercice, vous pouvez aussi y consacrer 15 minutes par jour.

 La marge d’expansion

Prévoyez 30 % d’espace supplémentaire quand vous achetez un « contenant » pour ranger vos affaires.
A moins de vouloir reprendre le processus à zéro à chaque fois que vous achèterez quelque chose ou que l’on vous fera un cadeau.

L’espace obtenu donne aussi un aspect plus « net » et facilite le rangement...
Vous savez de quoi il est question au moment de fermer le tiroir de la commode quand vous y avez rangé le nouveau pull ou le nouveau DVD de trop.

 La loi de proximité

Vous trouvez logique de ranger les couteaux dans le tiroir de la cuisine sous le plan de travail, et votre brosse à dents près du lavabo.
C’est la loi de proximité du rangement.

Pour gagner du temps, mettez les objets près de l’endroit où vous les utilisez, et rassemblez-les (brosses et peignes, stylos et papiers, téléphone et répertoire, portable et chargeur).
C’est le cas, par exemple, des magazines lus dans les toilettes, des clefs saisies dans l’entrée, etc.

 La théorie des mouvements

Plus on se sert de certains objets, plus ils doivent être faciles à prendre.

Combien de mouvements faites-vous pour poser votre brosse à dents dans le verre posé près du lavabo ?
En général, un seul.

Et pour attraper le plat à gâteau qui se trouve sous la pile en haut du placard de la cuisine ? Prendre une chaise ou un escabeau, l’ouvrir, monter, descendre les trois premiers plats sans tomber, les trois suivants sans les faire tomber, saisir le plat à gâteau, replacer les autres, ranger l’escabeau...
Au moins onze.
Si vous utilisez ce plat une ou deux fois par an, c’est parfait ; en revanche, gardez les assiettes de tous les jours à portée de main.

Plus de mouvements sont nécessaires pour ranger un objet, moins vous aurez le courage de le ranger.
Tenez-en compte.

 Le partage de l’espace

Divisez pour mieux ranger et apprenez à partager l’espace.

Pour éviter le mélange des genres, trouvez des contenants ou des séparations :

  • Dans un grand moule à gâteau, stockez les emporte-pièce et les moules à pâtisserie, et, à côté, placez une boîte en métal contenant vos trésors (pépites de chocolat, levure, fruits confits, vermicelles, etc.).
  • Dans une jolie boîte en bois, rangez les sachets et les boules à thé, pas loin du joli service à... thé .
  • On peut aussi cloisonner les tiroirs avec des boîtes en carton,
  • Garnir les étagères de bocaux,
  • Les chambres d’enfants de caisses colorées,
  • Le salon de paniers,
  • etc.

Il y en a pour tous les goûts, c’est utile, pratique et joli.

 La valse des étiquettes

On pense souvent que les étiquettes ne servent qu’à retrouver un objet rangé. Pas seulement.
L’étiquette, c’est un moyen infaillible pour que chacun sache où il faut ranger les choses.

Même un enfant de 4 ans peut ranger ses chaussettes dans un tiroir où vous avez collé une photo de chaussette.

Brodée, peinte, photographiée, calligraphiée, dessinée, imprimée, découpée... l’étiquette peut être créative !
N’y passez pas cependant le temps qui devrait vous servir à ranger !

 La parabole de la patère

Une fois que tous les espaces sont rangés, selon les six méthodes précédentes, il ne vous reste plus qu’à être attentif...

Il y a toujours un endroit où le désordre attire le désordre (ou si vous préférez, le bazar attire le bazar), par exemple, la jolie chaise dans l’entrée, recouverte, tous les soirs, d’une grosse pile de vêtements.
Si vous fixez juste au-dessus ou à côté, une série de patères solides, elle retrouvera sûrement son usage initial.

De même que la petite table de l’entrée aura l’air plus rangée si vous y installez une corbeille (pour jeter le superflu) et un panier destiné à recevoir les papiers à conserver. Ça changera de l’empilage de prospectus, d’enveloppes vides et de factures en provenance de la boîte à lettres.

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 Et profitez-en pour revisiter votre espace

  • Pour circuler librement, laissez un mètre minimum entre chaque objet.
    Rappelez-vous : les objets n’existent que grâce au vide qui les entoure.
  • Deux questions à vous poser pour chaque objet : est-il utile ? Est-il beau ?
    Méfiez-vous des souvenirs de voyage. Un plat à tajine n’a rien à faire en décoration sur un mur.
  • Choisissez des meubles transparents qui laissent passer la lumière.
    Préférez les matières réfléchissantes (verre, acier, Plexiglas, zinc...), et privilégiez les miroirs.
  • Protégez votre territoire : les jouets dans le salon ou la chambre des parents sont signe d’encombrement.
  • Multipliez les clous et les patères : ils permettent d’accrocher plutôt que d’empiler.
    Préférez aussi les meubles surélevés à fixation murale qui libèrent l’espace au sol.
  • Utilisez des stickers pour agrandir l’espace : des rayures horizontales allongent la perspective, et des rayures verticales donnent plutôt une impression de hauteur.
  • Investissez dans des meubles à double fonction : tables gigognes, canapés-lits, lits avec tiroirs de rangement, chaises empilables ou pliantes...